Obligations à taux fixe : le placement pour des revenus réguliers
Une obligation peut être émise par
l'Etat, une entreprise publique ou une société privée.
Dans tous les cas, l'organisme émetteur de l'obligation
s'engage à verser un revenu constant pendant la durée
complète de l'emprunt. Au terme de cet emprunt,
la dette doit être remboursée entièrement.
Le capital d'une obligation à taux fixe
n'est pas garanti. Mais si certaines sociétés privées
peuvent engendrer un risque, il n'en est pas de
même pour les emprunts lancés par l'Etat,
qui sont les plus sûrs car en plus de bénéficier
des meilleures notations, ils servent de référence
pour les taux d'intérêt.
L'argent investi dans une obligation à taux fixe
est toujours disponible. Pour le récupérer il suffit
de vendre ses actions à tout moment.
Le taux de rémunération des obligations à
taux fixe est d'environ de 4%. En cas de plus-value,
la différence entre le prix de remboursement et le
prix d'acquisition de l'obligation se nomme la prime
de remboursement.
Les revenus des obligations et les primes
de remboursement sont imposables et doivent être
marqués sur la déclaration des impôts
sur le revenu. Ils sont assujettis également aux
prélèvements sociaux de 11%. Vous pouvez aussi opter
pour le prélèvement libératoire de 16%, auquel
s'ajoutent les prélèvements sociaux de 11%. Mais dans
le cas du prélèvement libératoire, la banque
retiendra 27% du montant avant de le transférer sur votre
compte.
Les obligations à taux fixe peuvent être
vendues avant le terme de l'emprunt. Dans ce cas
il y a imposition sur la plus-value uniquement
si la somme des titres vendus dépasse 15000 euros sur une
année. A noter que cela ne concerne que les revenus de l'action
et non les remboursements. Au-delà de cette somme la plus-value
est imposable au taux forfaitaire de 16%, auxquels s'ajoutent les
prélèvements sociaux de 11%.
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Source: http://www.contenulibre.com/
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